STARGATE ATLANTIS/ORIGINS- DHD - Partie 2/3

>> PARTIE BASSE - resculpter la plaque avant

La première photo est l’état “brut” après l’étape de renforcement du corps. J’avais précédemment effectué un tirage en epoxy de la plaque avant (photo 2 & 3).
Je commençai a couper le DHD afin d’y faire correspondre la plaque avant (qui était une copie direct de l’original).

Faire correspondre la plaque avant dans l’emplacement prévu à cet effet sur le DHD s’avéra quelque peu frustrant, et de plus je réalisai que le trou fut coupé légèrement plus grand que nécessaire.
Je fabriquai donc une nouvelle plaque, l’ajusta manuellement, etc

Je commençais a re-sculpter la partie avant du DHD, qui était en partie polyester et en partie mastique epoxy.
J’utilisais principalement des limes afin de creuser les lignes, accompagné de papier a poncer, mastique, mastique en spray et ponçage à l’eau jusqu’à obtention d’une surface lisse.

Faire correspondre la plaque avant au DHD était toujours aussi pénible à réaliser. A bout de nerf, et lasse de perdre mon temps, je changea mon fusil d’épaule.

Je décida donc de jeter cette plaque et d’en faire une nouvelle qui correspondrais parfaitement au DHD.
Je collais une planche d’osb à l’interieur du DHD. Je remplissai le vide avec de l’argile puis retirais l’osb avec l’argile qui y était collé. La surface de l’argile fut sculpter en utilisant le premier moule comme tampon.
Nouveau moule, nouveau tirage, et BAM !! Maintenant ça match parfaitement.

Après avoir rendu cette plaque parfaite et exempte de défauts, je fis un moule juste au cas ou elle viendrait a se perdre ou s’endommager lors des déplacements en conventions.

>> PARTIE BASSE - creation du circuit interne

Parcque je ne voulais pas seulement “restaurer” le DHD, je voulais faire tout mon possible pour qu’il ai toutes les fonctionnalités de la série, lumières, sons, etc.
Dans les dernières saisons de SG1, la production coupa le DHD#1 sur l’avant et créa un “circuit interne”. Cet ajout peut être également vu plusieurs fois dans Stargate Atlantis.

La forme principale en “coeur” fut découper dans de l’aluminium de faible épaisseur.

Afin de créer un renfoncement, je coupa des tranchées en plusieurs endroits sur une longueur de métal, afin de pouvoir la plier et ensuite passer un coup de soudures sur ses dernières.

Cette pièce fut souder sur la plaque en forme de coeur.

Afin de créer un nouveau renfoncement a cette nouvelle pièce, je souda une bande d’aluminium tout autour de la forme en coeur.

Ayant eu accès au DHD#1, je pris les références nécessaire pour recréer le “faux” circuit interne.
Dessins sous Inkscape, découpage laser dans du plastique fin, collage et mise en peinture.

Afin d’installer cette pièce de façon pérenne, je perça des trous depuis l’avant du DHD afin d’atteindre les pâtes de fixations prévues à cet effet.
Et pour pousser le bouchon encore plus loin, j’appliquai de l’epoxy et de la fibre de verre sur le coeur (recouvrant l’intérieur de la paroi du DHD et la nouvelle pièce en métal).

>> partie haute - phase de restauration - défauts de tirages ou “blobs”

Le moule original qui a probablement du se détériorer au cours des années de production, produisit de nombreux défaut sur la frise entourant le DHD, plein de petits surplus de résine tel des “blobs”
J’hésitai un moment sur la marche à suivre. Certains diront que ça fait partie de l’histoire de ce décor original, d’autres diront que ce sont juste des défauts. Après débats auprès d’amis appartenant à la communauté de collectionneur d’objets de films j’arrivais à la conclusion que ses blobs devaient être retirés

Blobs :

Blobs retirés et apprêtés

Ne vous y méprenez pas, cette étape pris une journée entière.

>> partie haute - phase de restauration - zones endommagées

Bras droit

État lors de la réception :

Phase de réparation jusqu’à couche de peinture noire.

Pendant le processus de renforcement, il ne me fut pas possible d’atteindre l’intérieur des bras car trop éxigu. Je creusa donc une tranchée depuis l’extérieur, y versa de la mousse expansée et ferma le tout avec du scotch de peintre.
Après séchage complet, j’enlevais le scotch et commençai un long processus de ponçage, application de mastique, ponçage à l’eau, apprêtage, ponçage, etc
Essentiellement, je bouchai les tranchées, ponçais, couvrai les bulles et défauts avec du mastique, ponçais à l’eau et ainsi de suite jusqu’à ce que le résultat soit satisfaisant. Bien que le but n’était pas d’avoir la surface la plus lisse possible car une texture serait appliqué plus tard.

Bas

Le même procédé fut réalisé ; mastique, beaucoup de ponçage et couche de fond noire.

Haut, avec un peu de bras droit

Encore une fois, des dégâts à réparer, mastiquer, ponçer, encore plus de mastique, encore plus de ponçage, etc jusqu’à la couche de fond noire.

L’arrière

OUI ! ENCORE ! mastique, ponçage, etc nom de dieu !

Texture

Afin de re-créer la texture du DHD sur les parties (trop lisses) nouvellement poncées, je créa des pads en appliquant du silicone sur de multiples surfaces de ce dernier.
Les zones réparées furent légèrement poncées pour enlever les couches de peinture noire, puis de la résine epoxy fut étalée et texturée à l’aide des pads en silicone.

Mise en peinture

Les zones fraîchement réparées furent combinées au reste du DHD en les ponçant légèrement. Puis le tout fut peint pour se mêler au reste du DHD.

Vernissage

La partie haute étant assez imposante, vernir le tout d’une seul traite était compliqué. Mais je trouvais un gerbeur électrique pour m’aider.
J’appliquai environ 1,4 litres de vernis satin, en 3 couches, sur une durée totale de 1h30. Je le mit de côté pendant 72 heures en haut du gerbeur afin d’éviter au maximum la poussière de l’atelier.

>> partie basse - phase de restauration

Contrairement à la partie haute, la partie basse n’avait pas autant de défauts à corriger. Ce fut donc une étape assez rapide, quelques trous et cassures à combler et blobs à enlever

Mise en peinture

Tout comme la partie haute, une mise en peinture fut réalisé

GUYARD Julien